La France, pionnière d’innovations technologiques en matière de sport

Catégories: News

Auteur: Le Tremplin, Paris & Co

Le savoir-faire français en matière d’innovation technologique ne peut être résumé en une note. En effet, depuis l’invention de la voûte d’arête dans le domaine de la construction en 1100, la France n’a pas cessé d’être pionnière dans un grand nombre de domaines en matière de technologie et d’innovation (automobile, aéronautique, ferroviaire, aérospatial, électronique, sciences physiques, chimie, sciences des matériaux, nucléaire, numérique et bien d’autres).

Le savoir-faire français en matière d’innovation technologique ne peut être résumé en une note. En effet, depuis l’invention de la voûte d’arête dans le domaine de la construction en 1100, la France n’a pas cessé d’être pionnière dans un grand nombre de domaines en matière de technologie et d’innovation (automobile, aéronautique, ferroviaire, aérospatial, électronique, sciences physiques, chimie, sciences des matériaux, nucléaire, numérique et bien d’autres).

La capacité de la France à créer et à transformer les idées en produits ou services réels provient de la qualité reconnue mondialement de nos Instituts de Recherche, de nos Grandes Ecoles et de nos Industriels. Ce qui nourrit la machine d’innovation technologique française est donc le lien constant entre ces 3 acteurs majeurs constamment soutenus par un financement public et privé colossal.

En matière d’innovations technologiques en lien avec le sport, la France a cette capacité à mettre en relation les acteurs dans le but d’être à la pointe de la technologie et répondre aux besoins du marché du sport sur toute la longueur de la chaîne : amélioration d’expérience des spectateurs, pratique sportive et performance d’athlètes de haut niveau.

Par exemple, c’est en France que nous avons inventé le premier vélocipède à pédale en 1861. Mais l’Histoire de la France avec le vélo ne s’arrête pas là. En effet, les innovations dans le domaine du cyclisme touchent le produit avec l’invention du dérailleur, la performance du sportif, le spectateur avec le fameux Tour de France et la pratique sportive de nos citoyens. C’est la France qui a créé le premier système de vélo en libre-service informatisé au monde « Vélo à la Carte » le 6 juin 1998 à Rennes. Ce système, considéré aujourd’hui comme un acquis dans plus d’une trentaine de pays et des centaines de villes, a vu le jour grâce au savoir-faire français permettant une augmentation de la pratique sportive auprès des citadins. Dans un projet de la sorte, le savoir-faire français apparaît dans plusieurs secteurs : l’industrie, le numérique, l’aménagement urbain, la sécurité et l’économie. C’est l’excellence, l’optimisation continue et l’intersection des disciplines qui illustrent l’arme secrète de l’innovation française.

Mais si aujourd’hui, l’innovation est souvent la démonstration de jeunes entreprises dites « start-up », des entreprises françaises historiques ont rapidement intégré une certaine culture de l’innovation qui leur a permis de devenir des acteurs incontournables sur leur marché du sport.

 

Des entreprises françaises reconnues dans le monde

En matière de pratique sportive, il y a des acteurs inévitables qu’on ne peut manquer lorsque l’on veut s’adonner à sa pratique favorite. Quel amateur de tennis ne connait pas BABOLAT, marque française historique, qui a inventée la première raquette de tennis avec un cordage en boyaux en 1875 et qui  souhaite désormais « connecter entièrement le tennis d’ici 2020 ». « Innover pour innover, ce n’est pas l’essentiel, cela doit servir le jeu, la pratique, mais aussi que ce soit vérifié au plus haut niveau. Pour faire un raccourci, il faut que cela marche pour Rafael (Nadal) ou Jo (Tsonga) et que cela fonctionne également pour tout le monde. Le jeune qui veut devenir un champion, mais aussi le joueur du dimanche. L’innovation, c’est trouver des moyens pour faire progresser la pratique et cela a toujours été au cœur de nos préoccupations » illustre son PDG Eric BABOLAT.

10 millions de français ont séjourné dans les stations de ski hexagonales au cours de l’hiver dernier. Destination : les Alpes et ses pistes enneigées pour les trois quart d’entre eux. Et cette année encore, ils chausseront des skis ROSSIGNOL ou SALOMON. Les deux enseignes sont leaders sur le marché français avec respectivement 25% et 15% de parts de marché. Car malgré l’apparition de nouvelles disciplines, 81 % des « glisseurs sur neige » demeurent skieurs. Deux équipementiers qui démontrent tout le savoir-faire technologique français depuis maintenant plus d’un siècle.

Dans les dernières innovations de SALOMON, on y trouve une chaussure qui possède une coque 100 % carbone, sculptée autour d’un chausson 3D préformé pour offrir un niveau de confort et de transmission d’énergie inédit. Imaginée, conceptualisée et créée au sein d’Annecy Design Center, elle a été testée pendant deux ans par plus de 70 athlètes de coupe du monde.

ROSSIGNOL a quant à elle récemment développé un partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), dans la recherche et le développement pour mettre au point des innovations « qui révolutionneront la pratique du ski de demain« .

Mais les entreprises françaises sont également présentes dans bien d’autres pratiques à l’image de LOOK CYCLE, inventeur et leader mondial de la pédale automatique route, du premier cadre en carbone en 1986 et du premier cadre carbone monobloc de piste. Sa politique tournée vers la recherche et le développement lui a valu de recevoir le Trophée INPI de la PME la plus innovante de France en 2009. LOOK a également remporté à quatre reprises le Vélo de l’Année en France, gagné plusieurs fois l’Etoile du Design ainsi que le prix IF du Design en Allemagne en 2010. Elle possède une expérience et un savoir-faire incomparable dans la conception et la fabrication en carbone.

S’il y a bien une entreprise française qui domine très largement son marché c’est le fabricant de boule de pétanque OBUT. Avec un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros, la célèbre boule OBUT se taille la part du lion puisqu’elle détient 80% du marché mondial, avec plus 4,5 millions de boules de pétanque produites par an. Pour OBUT, l’innovation et la performance sont deux valeurs fondamentales permettant de s’inscrire dans un haut niveau de savoir-faire technologique. Consciente des enjeux environnementaux, l’entreprise essaie d’apporter au quotidien un maximum de solutions pour préserver les ressources naturelles. Dotée d’une station de traitement des eaux depuis 2002, elle supprime progressivement tout le chrome de ses produits et souhaite fabriquer l’ensemble des boules loisirs en inox 100 % recyclable. L’entreprise a même développé OBUT M-MESURE : avec un affichage des boules gagnantes autour du but, cette application permet de calculer rapidement, simplement, avec précision, et sans aucun risque de contact avec les éléments sur le terrain, les distances boules/but. Elle intègre des fonctionnalités performantes et fiables comme la prise d’image automatique avec niveau à bulle pour des conditions de mesure optimales et la segmentation de l’image pour la recherche automatique des boules et du but.

En terme d’équipement sportif produit et textile, Le COQ SPORTIF ou encore DÉCATHLON démontrent leur capacité à concevoir des produits toujours plus adaptés aux besoins des sportifs professionnels et amateurs. Le COQ SPORTIF a notamment révolutionné la chaussure de rugby. Grâce à la haute technologie développée par ARKEMA, le Pebax est le seul polymère capable d’apporter légèreté et résistants aux chocs quel que soit les conditions de jeu. Une innovation utilisée lors la Coupe du Monde du Rugby en France en 2007. Quant à DÉCATHLON, leur modèle de développement est basé sur l’innovation. L’enseigne a lancé son laboratoire de recherche, l’Oxylane Research où une cinquantaine de chercheurs et d’ingénieurs planchent quotidiennement sur de nouveaux concepts. Le groupe qui compte 50 chercheurs, 530 ingénieurs et 150 designers publie en moyenne une quarantaine de brevets par an. Pendant qu’une équipe teste la «respirabilité» et la stabilité de nouvelles semelles, une autre améliore le mécanisme de repliage de la très célèbre tente 2 Seconds.

Enfin d’autres acteurs majeurs français du sport intègrent l’innovation dans leur activité, à l’image de l’entreprise créatrice et organisatrice d’évènements sportifs internationaux de premier plan Amaury Sport Organisation (A.S.O.). Avec DIMENSION DATA, partenaire technologique du Tour, elle a introduit en 2017 des technologies innovantes dites de « machine learning ». En associant des données de suivi de la course, des algorithmes précis et des données historiques, le « machine learning » permet de faire vivre au plus près la course aux supporters, et de transformer technologiquement leur expérience. A.S.O. et Dimension Data explorent ainsi le rôle des technologies prédictives pour évaluer la probabilité de divers scénarios de course !

Mais à l’image du groupe ASO, de nombreuses start-up suscitent la curiosité et l’intérêt des acteurs traditionnels du sport en apportant une réelle valeur ajoutée. La France, par l’intermédiaire du Tremplin, compte bien devenir la capitale mondiale de l’innovation sportive.

 

Les startups françaises révolutionnent le sport grâce à la technologie

L’innovation technologique à la française s’impose sur différents secteurs. De l’optimisation de la performance à l’expérience du fan en passant par le esport ou la réalité virtuelle, focus sur des start-up françaises qui ambitionnent de transformer la manière de consommer du sport.

L’Optimisation de la performance sportive

Comme évoqué plus haut, l’histoire de l’innovation technologique en France avec le tennis date depuis plus d’un siècle. Parlons maintenant du présent et du futur avec la startup PIQ.

Récolter des données pour améliorer ses performances,  c’est l’un des enjeux des différents capteurs électroniques aujourd’hui pour transformer les tennismen du dimanche en Rafael Nadal. Des petits bouts de plastique fixés sur son poignet ou directement sur le manche de la raquette, à l’image du capteur PIQ ROBOT développé par la start-up PIQ et la célèbre marque française BABOLAT. La startup a décidé d’aller plus loin dans l’expérience utilisateur puisqu’elle a intégré au sein de son application un système d’intelligence artificielle appelé Gaia, système d’apprentissage automatique lui permettant « d’apprendre à apprendre » et de continuer à développer son intelligence. Cette intelligence de machine-learning multi-algorithmiques est désormais capable de comprendre et d’analyser les nuances microscopiques des gestes sportifs – et son analyse s’affine sans cesse, jour après jour. Cette technologie permet au sportif, non plus simplement de mesurer sa performance, mais d’être accompagné en bénéficiant de conseils personnalisés pour arriver à la victoire. Créée il y a seulement deux ans, la société a déjà levé près de 13 millions d’euros et emploie 67 personnes en France et à l’international.

Pour les plus de 12 millions de français qui courent au moins une fois par semaine, d’après l’enquête menée par SPORTLAB en 2016, la start-up ENKO a développé une chaussure de running qui restitue à l’aide de deux amortisseurs l’énergie emmagasinée à chaque foulée, lorsque le coureur redécolle ses talons du sol. Deux avantages principaux : d’une part, un meilleur amorti et donc la protection des articulations et d’autre part, un « boost » pour améliorer la performance. C’est la seule chaussure qui peut s’adapter au poids de l’utilisateur et dont la semelle brevetée convient à tous types de foulée : neutre, pronateur, supinateur. D’un clic, l’utilisateur peut passer de la position marche à la position course. La position marche permet de porter les chaussures ENKO en toutes circonstances. Ce produit a été récompensé à de nombreuses reprises (Concours Coup de Pouce de la Région Languedoc-Roussillon 2015, Observeur du Design 2016, Innovation Awards au CES Las Vegas en Janvier 2016).

Dans la région lyonnaise, la startup CITYZEN SCIENCES compte bien devenir le leader du textile connecté grâce notamment à une brassière technique capable de fournir des données disponibles sur une application smartphone, en temps réel. Pour l’anecdote, cette entreprise a séduit jusque dans l’espace, puisque l’astronaute Thomas PESQUET était équipé d’un tee-shirt connecté de la marque pour ses séances de sport à bord de la Station Spatiale Internationale.

Enfin pour le sport professionnel, la société MAC-LLOYD, quant à elle, récupère et analyse les données physiologiques des athlètes afin de contrôler et d’optimiser leur charge de travail par l’intermédiaire de capteurs placés sur leur dos. Ces informations retransmises en temps réel au staff technique sur le bord du terrain permettent de suivre l’état physique des joueurs, prévenir des éventuelles blessures et ainsi proposer des charges de travail personnalisées.

 

Expérience Utilisateur et Réalité Virtuelle

Dans l’optique de ne rien manquer de l’évènement, une autre startup française, VOGO SPORT, permet aux supporters présents dans l’enseigne, d’accéder, en temps réel, via son smartphone, aux différentes caméras filmant l’événement. Le spectateur peut alors directement, de sa place, choisir l’angle de vue de son choix pour voir ou revoir une action. Elle apporte une vraie valeur ajoutée pour certains événements sportifs comme les compétitions de golf ou les épreuves de ski qui se déroulent sur de vastes étendues, pas toujours bien visibles du spectateur. La start-up va travailler aux côtés de PANASONIC sur les JO de Tokyo en 2020.

Pour ceux qui n’ont pas la chance de se rendre sur le lieu de l’évènement, une startup permet, grâce à la réalité virtuelle, d’y répondre. LIVELIKE fondée par 4 français installés aux Etats-Unis propose désormais aux téléspectateurs de vivre un match comme au stade, en loge VIP ou selon plusieurs angles, en fonction de la préférence de l’utilisateur. Il s’agit en effet d’une vidéo en direct, capturée en grand angle (environ 170°). Dans cette image, des zones sélectionnables vous permettent de basculer d’angles de vues en temps réel. En regardant ses pieds, les utilisateurs peuvent voir toutes les statistiques du match en temps réel diffusées sur une surface virtuelle. Chaque élément de l’interface est accessible en fixant le regard sur la sélection. Une immersion unique au monde qui révolutionne l’expérience de l’évènement sportif depuis son salon.

Quand on parle de sport et de réalité virtuelle, il y a une startup pionnière en la matière, c’est HOLODIA. A partir d’un casque où est adapté un simple smartphone, la startup conçoit un scénario comme on invente un jeu vidéo ; du dessin numérique à sa modélisation en 3D. L’environnement créé est ensuite adapté sur un rameur ou sur un vélo d’appartement. Ainsi, vous vous retrouvez plongé en immersion lors de votre session de rameur sur le fleuve amazone ou sur les canaux de la petite France. Mais elle a également déployé cette solution sur d’autres machines de fitness; ainsi vous pourrez faire du vélo sur l’ancienne cité de Babylone, dans le grand canyon, ou courir dans New York.

Proche de la réalité virtuelle, la modélisation 3D apparait désormais comme une technologie émergente.  Prenons l’exemple du leader européen de la billetterie en ligne interactive en 3D, la startup française PACIFICA DECISION qui représente près de 2 millions de sièges on-line sur plus de 100 références en Europe dont les tops clubs européens (Réal Madrid, Paris-Saint-Germain, Olympique Lyonnais…) et de nombreuses institutions (FFFFIBA EuropeRoland Garros…). Au départ conçue pour optimiser l’utilisation du personnel et le contrôle des foules, la modélisation 3D a très vite permis de répondre à de nouvelles problématiques en matière de billetterie, de communication et de sécurité. Elle offre aux sponsors et aux supporters une expérience immersive au sein des enceintes sportives,  permettant de choisir sa place avant son achat en simulant l’angle de vue à partir du fauteuil sélectionné. Depuis une vue aérienne de la structure, il est possible de naviguer dans chacun des espaces et d’y découvrir de nombreuses informations (menu des restaurants, historique de certains espaces…), un outil innovant pour présenter, séduire et déclencher la vente sur les différents espaces. Elle offre aux gestionnaires de sites des outils en matière de sécurité et de gestion des effectifs qui permettent d’optimiser la gestion de la sécurité pendant de grands événements. Ainsi, leur solution permet de visionner la situation en temps réel en 3D, d’optimiser les effectifs au besoin, ou encore d’anticiper certains incidents. Un moyen d’aider en temps réel les directeurs de sécurité ou superviseurs de secteurs à gérer plus facilement les flux de spectateurs pendant le match et les informe d’éventuelles failles dans le dispositif de sécurité.

Au Tremplin, une startup se démarque par cette technologie de réalité augmentée, il s’agit de EXSENS. Grâce à sa cabine Body Scan 3D, elle génère en moins de trois minutes le double digital animé du corps d’un individu. Il est ainsi possible de montrer par exemple l’évolution de son corps à la suite d’un programme d’entraînement, et de prévoir le programme adéquat. La start-up s’adresse à différent marché : l’essayage virtuel, le esport, la chirurgie esthétique, le fitness mais également l’évènementiel à travers des activations de marques innovantes. La startup sera d’ailleurs présente au prochain CES à Las Vegas au côté d’un grand groupe de l’industrie automobile.

La technologie professionnelle au bénéfice du plus grand nombre, c’est l’ambition portée par la startup parisienne MOJJO qui permet d’analyser les matchs de tennis grâce à l’analyse vidéo en quasi temps réel. Elle permet également de calculer des statistiques et générer automatiquement des résumés de match à la carte. Le succès de cette startup repose sur la technologie développée en propre qui a attiré aussi bien les tennismen amateurs que les grands tournois. En effet ils équipent plus d’une vingtaine de clubs en France, en Belgique ou encore en Hongrie et fournissent également des statistiques et résumés de matchs pour de nombreux tournois professionnels.

La sécurité des pratiquants

Eviter la blessure constitue aussi un enjeu primordial pour les pratiquants. Celle-ci intervient d’ailleurs souvent chez le coureur néophyte, souvent à cause d’un mauvais choix de matériel (soit inadapté, soit trop usé). Pour pallier à cela et prévenir les blessures, la start-up FEETME a conçu une semelle connectée révolutionnaire qui mesure l’efficacité de la foulée en temps réel.

D’autres outils permettent de suivre l’activité physiologique du sportif à l’image de la gélule connectée développée par la startup française BODYCAP. Baptisée e-Celsius, celle-ci permet de mesurer la température de son hôte. Pour les dirigeants de BodyCap, cette technologie doit notamment permettre d’en savoir plus sur le corps des marathoniens pendant leur effort, et notamment lever les risques d’hyperthermie auxquels ils sont confrontés. Une partie du peloton du Tour de France l’utilise déjà.

Au niveau du sport professionnel, la startup NATURAL GRASS a quant à elle mis en place dans cinq des dix stades de l’Euro 2016 (Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Saint Etienne) une pelouse hybride révolutionnaire. Une technologie qui repose essentiellement sur le substrat sur lequel l’herbe pousse. Il est composé de sable, de fibres et de liège. En modulant ces trois composants, il est possible d’adapter la nature du terrain, sa dureté, sa résistance à l’arrachement et par conséquent son impact sur les muscles et les ligaments du joueur. Fini les trous et les pelouses gorgées d’eau ! Et surtout elle contribue à la sécurité des sportifs puisque d’après une étude du laboratoire de Biomécanique de l’Ecole d’Ingénieur Arts et Métiers ParisTech, la technologie AirFibr permet de réduire sensiblement les facteurs de risques de blessures des joueurs.

Pour les sports extrêmes, la start-up annécienne IN&MOTION a développé des gilets de ski intégrant un airbag capable de se déclencher avant que l’accident n’intervienne, mais que l’on peut également retrouver sur certains pilotes de Moto GP et skieurs professionnels. Tout se joue avec l’accéléromètre intégré dans la dorsale. En cas de chute, la protection se déclenche en moins de 100 millisecondes via une cartouche de gaz. Déployé, l’airbag protège la nuque, le thorax, la colonne vertébrale et les hanches. In&motion a été récompensé par l’Observeur du Design 2016, le CES de Las Vegas 2016, un ISPO Award 2016 et un Red Dot Award.

La création de communautés

Comment réussir à se motiver pour faire du sport quand il fait froid, quand on a un emploi du temps chargé ou quand on ne trouve pas de partenaire ? Cette problématique, nous l’avons tous rencontré au moins une fois. Et SPORT HEROES a trouvé une solution imparable. Elle a eu l’idée de gratifier les coureurs en fonction des performances sportives réalisées. Des points sont attribués en fonction de la performance et vont permettre d’accéder à des bons d’achats ou réductions auprès des nombreuses marques partenaires. Au départ lancé sur le running, le concept s’est très vite étendu à d’autres pratiques populaires et grands publics avec le cyclisme puis le ski.  Signe de sa bonne vitalité, la startup, en partenariat avec le groupe SO PRESS, vient de sortir son troisième magazine The Running Heroes Society, un bi-annuel haut de gamme, qui raconte ce phénomène de société qu’est devenu le running. Aujourd’hui, avec un bureau à Sydney, un à Londres et un autre à New York, la startup s’est déployée à l’international en seulement deux ans.

Une autre startup souhaite créer une communauté mondiale, mais dans le esport cette fois-ci, c’est World Gaming Fédération. La startup a créé une plateforme qui collecte les données des joueurs à l’international et permettre ainsi à l’écosystème de se développer. Pour les éditeurs, les aider à lancer des jeux sur les bonnes plateformes et toucher les bons joueurs, permettre aux marques de mieux comprendre le domaine du jeu vidéo, de la compétition et potentiellement de pouvoir s’y investir financièrement. Et cela passe notamment par le rapprochement avec les organisateurs d’évènements. En 2016, la startup a créé la compétition officielle virtuelle de l’UEFA EURO 2016 à la fois sur les « fan zone » mais également à travers une grande compétition online qui a réuni en Europe plus de 1000 joueurs. Et la startup s’internationalise très vite puisqu’elle a notamment réalisé en début d’année la Coupe d’Afrique des Nations 2017 aux côtés de l’opérateur ORANGE.

Comme on vient de le voir, l’innovation est devenue aujourd’hui un moteur de croissance et de développement pour le secteur du sport. Grandes entreprises ou startup, produit ou service, la technologie et l’essor du digital jouent un rôle fondamental dans le bouleversement qu’est en train de connaitre le secteur du sport.

La France est aujourd’hui le leader européen en nombre d’innovations technologiques, en nombre de startups et en investissement en lien avec l’innovation. Avec un écosystème d’innovation titanesque – comportant des acteurs tels que Le Tremplin by PARIS&COEKITO ouHIPPOLIA dans le sport mais aussi des acteurs plus généralistes tels que Paris&Co, STATIONFNUMATHE FAMILY et bien d’autres – l’innovation dans le sport continuera à répondre aux besoins du marché et même de créer de nouvelles opportunités.

Publié le 16 novembre 2017

http://letremplin.parisandco.paris/Actus/Dossier-du-mois/La-France-pionniere-d-innovations-technologiques-en-matiere-de-sport

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